Cela fait plus d’un mois que je subis quotidiennement du harcèlement de rue par les démarcheurs d’Action Contre la Faim à Caen, place Pierre Bouchard. Jusqu’à 5 sollicitations par jour, souvent insistantes, parfois intrusives, et ce malgré mes refus clairs et répétés.
Lorsque je m’adresse à leur chef et lui dis : « ça fait 10 fois que vous m’avez interpellé », il me répond avec sarcasme : « jamais 10 sans 11 ». Et quand je demande d’arrêter ce harcèlement, sa réponse est « à demain ».
Ce mépris affiché renforce le malaise et rend l’expérience insupportable.
J’ai été contraint de faire intervenir la police pour pouvoir simplement circuler dans l’espace public.
Je rappelle que selon l’article R. 631-1 du Code pénal, le harcèlement de rue – insistance non désirée et répétée – peut être puni.
Ce type de démarche ne donne pas une bonne image de l’action humanitaire, bien au contraire. C’est totalement contre-productif : leur attitude est malhonnête, leurs discours manipulateurs, et leur manière de procéder dévalorise complètement la cause qu’ils prétendent défendre.
Il est urgent qu’Action contre la Faim encadre mieux ses pratiques de démarchage, forme ses équipes à la déontologie et respecte les droits fondamentaux des passants.